La diversité biologique et les changements climatiques

 

Paysage de la forêt amazonienne

Par Didier Hubert MADAFIME

Climat!

Rio 92, aura été et sera pour longtemps, le sommet du Brésil qui a produit les “trois conventions de la génération Rio”, qui a permis d’asseoir les bases relatives à la protection de notre planète.

Au nombre des conventions, il y en a deux dont l’adoption a été le fruit d’un consensus.

Il s’agit de : la Convention Cadre des Nations-Unies sur les Changements Climatiques et la Convention sur la Diversité Biologique.

Les pays développés ont fait le dos rond contre l’adoption d’une convention sur la désertification, sous le fallacieux prétexte que ce sont quelques pays qui sont concernés par ce phénomène.

C’est au forceps, que ces pays ont obtenu une adoption ultérieure de la convention.

Ce qui sera fait finalement en 1997, 5 ans après les deux autres.

La convention sur les forêts n’a pas eu de chance.

Les pays ont opposé un non ferme à l’adoption de cette dernière et ont accepté, ce qu’on appelle, “une déclaration de principe sur les forêts”.

Ils n’ont vraiment pas envie que dans leur quête pour les ressources forestières qu’il leur soit opposé une quelconque directive pour l’exploitation des ressources forestières.

Le plus important document sorti de ce sommet de Rio porte le nom de ” Agenda 21 international.

Il a été élaboré pour obtenir de chaque terrien un mode de comportement qui sauve la planète.

Chaque pays avait l’obligation d’avoir son Agenda.

Le 22 janvier 1997, le gouvernement béninois approuve le sien.

Une équipe dont je fais partie et conduite par le Professeur Josée Quenum , paix à son âme, va passer dans les 77 communes pour vulgariser le contenu de l’agenda 21 national.

Pour mieux toucher chaque béninois des fiches ont été élaboré qui déterminent de façon claire le rôle de chacun dans la préservation de l’environnement.

L’équipe présente l’environnement tel qu’il était avant, tel qu’il est au moment de la vulgarisation et ce qui adviendrait si rien n’est fait.

A Kérou, un enseignant dit comprendre l’enjeu et les difficultés auxquelles les populations sont déjà confrontées et demande ce que les populations vont manger si elles doivent respecter les différentes directives.

Je me penche vers le professeur José et je lui souffle dans les oreilles que notre mission est terminée parce qu’on n’avait pas prévu la réponse à une telle question.

L’environnement se heurte souvent à ce conflit entre ce qu’on doit faire et la réalité.

De toute les façons, le sommet de Rio aura semé la graine d’une écologisation de notre notre mode de vie.

Malheureusement, elle peine à pousser.

Une fois que vous savez tout sur le parcours de la prise de conscience environnementale, mes prochaines interventions seront essentiellement consacrées aux changements climatiques et pourquoi les hommes ont tant de peine à asseoir une solution avec une parenthèse sur l’histoire de l’environnement au Bénin.

 A bientôt !

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