Bénin: ratification des accords de financement relatifs à la résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest

L’érosion côtière à l’Est de Cotonou (PHOTO: ClimateReporters/Atâyi Babs)
L’érosion côtière à l’Est de Cotonou (PHOTO: ClimateReporters/Atâyi Babs)

Le Parlement béninois a adopté lundi après-midi à l’unanimité des députés présents et représentés au Palais des gouverneurs de Porto-Novo, le projet de loi portant autorisation de ratification des accords de financement du projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest.

Il s’agit de l’accord de financement signé le 19 avril 2018 entre le Bénin et le Fond nordique du développement (NDF) et de l’accord de financement signé à Washington le 21 avril dernier entre le Bénin et l’Association internationale de développement (AID).

D’un montant total de 63 268 000 dollars américains, ce projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest sera couvert à hauteur de 45 millions de dollars par l’AID dont 15 millions de dollars en don et 30 millions de dollars en crédit.

Par ailleurs, 11 768 000 dollars seront accordés par le Fond pour l’environnement mondial (FEM) sous forme de don et 4 700 000 dollars pour le FND sous forme de crédit et 2 millions de dollars au titre de la contrepartie béninoise.

Selon le rapporteur de la Commission des Finances du Parlement béninois, Gérard Gbénonchi, ce projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest est essentiellement destiné à protéger la zone côtière ouest-africaine.

“Ce projet vise à améliorer la gestion des risques naturels et anthropiques partagés y compris les changements climatiques affectant les communautés des zones côtières du Bénin”, a-t-il indiqué.

De façon spécifique, a-t-il souligné, ce projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest permettra de renforcer le cadre institutionnel et réglementaire de gestion du littoral au Bénin, de mettre en place des dispositifs de protection des côtes contre l’érosion côtière, de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations riveraines, d’assurer une gestion durable et transfrontalière des écosystèmes transfrontaliers du chenal Gbada et enfin de renforcer la résilience des populations du littoral béninois aux inondations.

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