Par Landry Zahoré
Bonjour/Bonsoir chers compatriotes et contemporains,
La Côte d’Ivoire est notre pays à tous.
C’est un fait que tous nous savons. Avancer et réussir est un défi qui devient au fil des ans visiblement pénibles et quasi impossible. Pourrait-on dire. Tellement la vie est devenue dure relativement au chômage de nous jeunes. L’argent se faire rare aussi. Ce qui rend nos dirigeants moins regardant sur notre situation de sans-emplois ou chômeurs. C’est pour cette raison je viens par cette lettre vous interpeller sur un point qui me tourne à l’esprit.
NOTAMMENT sur la question du bien publique, je constate avec le plus grand remord que lorsqu’il y a un soulèvement ou des manifestations, on s’en prend toujours aux choses publiques.
Les bus sont cassés, certaines structures étatiques ou privées sont la cible de notre colère. Résultat, l’argent qu’on doit prendre pour nous aider à nous installer à notre propre compte, ou à nous aider est utilisé pour reconstruire ce qui a été cassés et pillés.
C’est l’exemple du lycée français Mermoz qui aurait, été réhabilité par notre pays à coup de milliard. Or cet argent pouvait être utilisé à d’autres fins. Les bus que nous cassons et brûlons, ce ne sont pas ceux que nous en voulons qui les empruntent chaque jour. C’est vous et moi.
Lorsqu’ils veulent emprunter le bus, on met le fréon en marche pour eux. Or, toi, tu te coinces chaque jour dans ces bus pour rallier les communes d’Abidjan dans la chaleur. Soit pour le travail, pour l’école ou pour des courses.
Alors prend conscience et penses y en mettant fin à cela.
Je m’arrête ici pour ce jour. Affaire à suivre…