Les coprésidents du groupe chargé de parvenir à un accord universel sur le changement climatique de Paris sous l’égide de l’ONU ont publié leur version consolidée du texte formel de négociation « de Genève » comme outil pour aider les gouvernements dans leurs négociations.
Le document des coprésidents Ahmed Djoghlaf et Daniel Reifsnyder couvre le contenu principal du nouvel accord, dont l’atténuation, l’adaptation, la finance, la technologie, le renforcement des capacités, et la transparence de l’action et du soutien. Le nouveau document des coprésidents propose une vue plus claire de l’éventuel résultat final, et n’omet aucune option mise en avant par les parties à la CCNUCC dans le texte formel de Genève.
Leur intention, à la demande des Parties, est de proposer le document comme un outil qui pourrait leur permettre de négocier plus efficacement lorsqu’ils se réuniront de nouveau à Bonn du 31 août au 4 septembre dans le cadre du Groupe de travail spécial de la plate-forme de Durban pour une action renforcée (le Groupe de travail spécial).
Un outil pour favoriser plus de clarté
Le document clarifie pour la première fois ce que pourrait être le contenu de l’accord juridique émergent à Paris. Il précise également quelles décisions pourraient être prises avec effet immédiat au moment où l’accord sera adopté. Enfin, il commence à identifier quelles décisions ultérieures devront être prises pour rendre l’Accord de Paris pleinement opérationnel avant son entrée en vigueur en 2020.
Cela pourrait signifier, par exemple, que les nouveaux engagements qui stimulent la riposte au changement climatique soient inscrits dans l’accord, mais que les détails du comment ces engagements seront mis en œuvre et les détails de toute nouvelle mesure de soutien à cette mise en œuvre soient contenus dans une décision conjointe.
Les gouvernements, dans le cadre de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), doivent parvenir à un nouvel accord sur le changement climatique à Paris en décembre, qui mettra toutes les nations sur la voie d’un avenir durable en empêchant la température moyenne mondiale d’augmenter de plus de 2 degrés Celsius.
Dans le cadre de l’accord, il est attendu de tous les pays qu’ils contribuent dès maintenant et à l’avenir, en fonction de leurs circonstances nationales et avec le soutien financier et technologique adéquat, à faire baisser les émissions mondiales de gaz à effet de serre conformément à l’objectif ultime de la Convention et d’adapter les sociétés et les économies aux changements climatiques actuels et futurs.