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La production de légumes au bord de la rivière Agbado à Savalou et ses difficultés

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August 26, 2025
in CLIMATE CHANGE, FOOD, Fréquence Verte, TOP STORIES
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Home CLIMATE CHANGE
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La rivière Agbado ou ce qui en reste (PHOTO: Africa Climate Reports/Didier Hubert Madafime)

Par Didier Hubert MADAFIME

●   Les légumes sont aujourd’hui demandés partout, dans les villes comme dans les campagnes. L’exemple de Savalou est là. Autour de la production de légumes dans cette commune, s’observe un regain d’activité, consistant à fournir, ces dernières années, des légumes frais pour la consommation locale et pour les marchés environnants.

●   L’offre en approvisionnement des marchés de Savalou en légumes est variée. Elle est constituée de carotte, de piment vert, de chou, de laitue, de crincrin, de gombo et de feuilles ‘‘fotêtê’’. Cette pratique agricole, assure non seulement la sécurité alimentaire, mais permet aussi la diversification des cultures et des revenus. Elle contribue, au bout de la chaîne, à l’économie locale.

●   Mais sans eau, pas de légumes. Utilisée pour l’irrigation des cultures et de terres proches propices au maraîchage, la rivière Agbado à Savalou s’assèche, malheureusement d’année en année. Sans une alternative, la production de légumes à Savalou est condamnée. Les producteurs sont très inquiets.

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Il est à peine 7 heures ce 19 mars 2025, mais pour Jerryson et Cédric Gbaguidi, le jour s’est levé il y a longtemps.

À l’aide d’un tuyau flexible raccordé à une motopompe vrombissant au loin par où transitent des flots d’eau, le premier procède à l’arrosage de planches sur lesquelles piments verts, carotte et autres flottent au gré du vent, dans un décor verdoyant. Pendant ce temps, le second traque les mauvaises herbes et tout ce qui peut entraver les fruits de leur labeur.

C’est le rituel quotidien, expliquent-ils, pour une activité réussie.

Jerryson et Cédric à la tâche (PHOTO: Africa Climate Reports/Didier Hubert Madafime)

« Je suis titulaire d’une licence en géographie et je suis arrivé dans cette activité après une formation qualifiante en production maraîchère, parce que je n’avais pas autre choix. J’ai consulté ensuite certains sites pour m’imprégner des conditions de production, les types de semences qu’il faut acheter. Il y a cinq (5) ans que je suis sur ce site d’exploitation, un domaine de moins d’un hectare sur lequel, avec Cédric, nous produisons carotte, piment vert, chou et laitue », confie Jerryson Gbaguidi.

Il se souvient du début de l’aventure.

Ce n’était pas du tout une mince affaire. L’arrosage se faisait à force de bras et c’était assez pénible. Pour rendre le travail moins difficile, ils ont dû contracter un prêt pour s’acheter une motopompe et ses accessoires.

« Depuis, nous évoluons à petits pas et à notre rythme », souligne Cédric Gbaguidi, qui s’était lui aussi retrouvé sans issue après l’obtention du baccalauréat.

Comme Jerryson Gbaguidi, il est également passé par une formation qualifiante et à eux deux, ils alimentent comme ils le peuvent les marchés de Savalou.

une partie de leur production (PHOTO: Africa Climate Reports/Didier Hubert Madafime)

La demande en légumes était devenue très forte et insuffisamment satisfaite. Pour les deux amis, c’était un marché à prendre, surtout que chacun sait de nos jours, que la consommation des légumes est essentielle pour une alimentation équilibrée en raison de leur richesse en vitamines, minéraux et fibres ; autant d’éléments qui concourent au bon fonctionnement de l’organisme et à la prévention des maladies.

Donc, une consommation régulière de légumes, dit-on, peut aider à empêcher des maux comme les cancers, les maladies cardiovasculaires, l’obésité et le diabète.

« Les premières années ont été intéressantes et nous en avons profité », se rappelle Cédric.

« Grâce aux femmes qui commercialisent les produits légumineux, nous coulons très facilement nos produits, surtout grâce à la qualité de la production. Pas d’engrais ni rien. La production se fait uniquement sur un sol qui est un mélange de limon, offrant à la fois fertilité et bon drainage, favorisant de ce fait la production d’une variété de cultures. Généralement, les produits sont cédés par planches et le prix est obtenu à la suite des négociations entre vendeurs et commerçants. De toutes les façons, les revenus nous permettaient de payer nos dettes, de nous nourrir et de laisser quelque chose de côté et puis on a été rattrapé par une réalité dont on avait au préalable aucune idée ».

L’eau et la chaleur, deux problèmes à la production de légumes à Savalou

Il fut une année, se remémore Jerryson Gbaguidi, tout le bassin de la rivière Agbado s’est asséché.

« A l’époque, nous avons perdu toute la production. Or, nous n’exploitons que l’eau de la rivière. Nous faisons des pompages de 45 minutes à une heure par jour. Nous constatons, au fur et à mesure que le débit de l’eau baisse, au point où la motopompe n’arrive plus à remonter l’eau, si bien que nos cultures n’arrivent plus à se développer comme il le faut. A vue d’œil, l’eau tarit plus vite qu’avant », constate l’intéressé.

D’une longueur de 121 km environ et avec un bassin versant couvrant une aire estimée à 2635 km², la rivière Agbado, un affluent du Zou, fournissait un volume de 142 millions de m³.

Aujourd’hui, elle subit une pression anthropique considérable et c’est Cédric Gbaguidi qui résume son état actuel.

« A chaque saison, la rivière est remplie de débris de toutes sortes, notamment des branches, des troncs d’arbres, du sable et des planches. Ce qui fait qu’elle se ferme à petits coups. L’offre en eau pour diverses activités devient alors problématique. Et puis l’année dernière, au mois de mars plus précisément, on a mis en terre des semences de carotte. Après la germination et malgré l’arrosage, nos petits plants ont commencé par pourrir au bout d’une semaine ».

Pour Jerryson, le responsable, c’est la chaleur. Il avait déjà relevé que l’eau de la rivière baisse à ses yeux et soupçonne l’évapotranspiration.

« Il fait très chaud ces derniers temps et cela a forcément une incidence sur la rivière et sur nos activités », observe le licencié en géographie.

La situation préoccupe tout autant le chef d’arrondissement d’Agbado, l’arrondissement qui porte le même nom que la rivière. Tout en pointant du doigt les eaux de ruissèlement qui convoient tout dans la rivière, Raoul Tossou Tolohin mesure les conséquences de la dégradation de celle-ci sur les activités agricoles, notamment sur le secteur maraîcher. Il fera le point au conseil communal pour qu’une évaluation soit faite d’urgence en vue d’un ensemble de décisions rapides.

Quelle alternative pour sauver la production des légumes au bord de la rivière ?
Jerryson et Cédric ont leur petite idée : il faut des forages. Et pour ce faire, ils ont mis en place une coopérative, comme on le leur a suggéré au cours des démarches administratives. La coopérative compte une douzaine de ‘‘jardiniers’’, jeunes et adultes et a pour nom ‘‘Adandjrohoundé’’, littéralement ‘‘face aux difficultés, il faut avancer avec détermination’’.

Pour freiner l’ensablement de la rivière, Claude Monwènagni, spécialiste en climatologie agricole, penche pour une prise de conscience de l’enjeu que représente Agbado. La rivière est utilisée non seulement par les agriculteurs mais aussi par les éleveurs et les pêcheurs.

Les maraîchers y trouvent leur compte en profitant des berges et des lits majeurs de la rivière. Si celle-ci n’est pas sauvée, c’est tout le tissu économique et social de la commune de Savalou qui va s’effondrer, fait remarquer M. Monwènagni. En attendant, Jerryson et Cédric s’accrochent et espèrent que la rivière Agbado ne les lâchera pas en si bon chemin.

Tags: la sécurité alimentairele Bénin
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