3 mai Journée mondiale de la liberté de la presse, 70% des journalistes traitant de l’environnement sont victimes de menaces, d’intimidation, de pression.
Au Bénin, le journalisme environnemental est tiède. C’est pour ça que la rupture roule sur tout. Dans les zones à non ædificandi, provoque le ruptures hydrauliques.
On avait pas compris, ils nous ont vendu emballer le cadre de vie dans lequel il n’y avait pas de place ni pour l’environnement ni pour le climat.
Sur de petites choses, par exemple la lutte contre la gestion des plastiques, la pollution sonore, la qualité de l’air, les acteurs d’aujourd’hui n’ont pas fait mieux.
Chers collègues qui traitent de l’environnement, c’est un combat, pas pour un ministre ni pour un président, c’est un combat pour nos parents, nos épouses, nos maris, nos enfants qui sont déjà dans la gorge des différentes crises.
Au cas où vous avez, pour l’instant les bras coupés, mobilisons-nous à remettre à partir de 2026 le patrimoine naturel béninois dans ses droits.
La communauté internationale reconnaît explicitement désormais le droit de la planète a avoir sa presse. Faisons à notre petite échelle ce qui nous incombe pour un Bénin plus environnementalement côté.
Dans un message diffusé ce matin, Madame Audrey Azoulay, la Directrice Générale de l’UNESCO, s’est inquiétée pour le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui.
« La planète est au bord du précipice climatique : 2023 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec une température moyenne à la surface du globe de 1,45 °C supérieure à celle de l’ère préindustrielle. D’autres records alarmants ont également été franchis concernant les températures de surface des océans, l’élévation du niveau de la mer ou le recul des glaciers ».
Le thème de ce 3 mai tombe alors à pic.
C’est pour cette raison qu’elle rappelle dans son message l’importance des médias dans la lutte contre les effets des changements climatiques.
« Alors que l’humanité fait face à ce péril existentiel, il faut rappeler, en cette Journée mondiale, que le défi climatique est aussi un défi journalistique et informationnel. Aucune action climatique efficace n’est possible en effet sans l’accès à une information scientifique fiable et libre. C’est pour cela que cette année, cette édition met en exergue ce lien essentiel entre protection de la liberté d’expression – ce bien public mondial – et préservation de notre planète. Mais cette Journée mondiale est aussi un appel à l’action – pour protéger le journalisme et une information libre et pluraliste.»
C’est pour elle une occasion de rappeler les journalistes à leurs responsabilités « Un appel à responsabiliser davantage les grands réseaux sociaux, qui doivent renforcer leurs mesures de modération et de régulation pour contrer la désinformation et les complotismes autour du dérèglement climatique, dans la lignée des Principes publiés par l’UNESCO en novembre dernier. Un appel à doter tous les citoyens de la pensée critique nécessaire pour faire face à la désinformation. Un appel aussi à protéger les journalistes et les professionnels des médias, les artistes et les scientifiques, trop souvent victimes de harcèlement, de violence et de censure. Car une étude de l’UNESCO, qui paraît ce mois-ci, le montre : 70 % des reporters environnementaux ont été victimes d’attaques, de menaces ou de pressions à cause de leur travail. Et 44 journalistes environnementaux ont été tués ces 15 dernières années.»
« Dans ce contexte, l’UNESCO reste fermement engagée à défendre la liberté d’expression comme droit humain fondamental et pilier de la démocratie. C’est le sens de nos actions pour défendre les journalistes et les former à la sécurité – y compris dans des situations de crise comme en Ukraine, en Afghanistan, au Soudan ou en Haïti. Dans le même temps, nous avons formé et sensibilisé des milliers de juges, procureurs et forces de l’ordre aux enjeux de la liberté d’expression – car ils en sont des acteurs essentiels,» a souligné la Directrice Générale de l’UNESCO.
Plus de peur à avoir en défendant la nature.