La limitation du réchauffement planétaire à 1,5 °C d’ici à 2030,comme souhaité par les acteurs du climat, pourrait être rendue possible.A moins d’une réduction immédiate et radicale des émissions dans tous les secteurs .
Du moins, c’est ce qu’a laissé entrevoir le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), à travers son dernier rapport rendu public le 4 Avril 2022. Ce, après l’approbation des 195 gouvernements Membres du GIEC à l’issue d’une session virtuelle amorcée le 21 mars 2022. Président du GIEC ,Hoesung Lee, dans le même élan à estimé impérieux de réduire considérablement l’utilisation des combustibles fossiles et de procéder à une électrification.
Le rapport souligne que les nombreuses politiques de decarbonisation mises en place dans le monde ont eu un impact positif sur l’innovation, la technologie, le déploiement et les résultats environnementaux. Un impact , d’ailleurs, ressenti par le ralentissement du rythme d’augmentation des émissions mondiales annuelles. Lesquelles émissions étaient, durant la période 2010-2019, à leur plus haut niveau de l’histoire de l’humanité,
Pour parvenir à l’objectif de réduction des émissions en dessous de 2 degré ,les experts proposent l’’augmentation des flux de financement public des pays développés vers les pays en développement au-delà de 100 milliards de dollars par an de même que le passage d’une modalité de prêt direct à des garanties publiques .
Des dispositions qui pourraient, à en croire le GEIC, réduire les risques et susciter grandement les flux privés à moindre coût .En outre,le rapport suggère le développement des marchés de capitaux locaux et la modification des définitions opérationnelles abilitantes.
Même s’il admet que l’atténuation reste l’une des démarche incontestable dans cette lutte pour la réduction de moitié des émissions mondiales, le GIEC ,dans son rapport , précise que l’atténuation doit être spécifique à la région et au contexte.Une atténuation systémique qui vise à maximiser les diverses interactions pour optimiser les avantages.
Pour parvenir à l’attenuation en Afrique,les experts proposent la garantie des trajectoires de développement à faibles émissions, afin de s’assurer que le développement dépasse les émissions élevées que l’on trouve historiquement dans les pays développés.
L’agriculture, la sylviculture et d’autres formes d’utilisation des terres ,si l’on y opte,pourraient,selon le rapport du GIEC ,permettre de réduire significativement les émissions , d’éliminer et de stocker le dioxyde de carbone à grande échelle.
Enfin,le rapport à indiqué que plusieurs autres options d’atténuation terrestre telles que la protection et la restauration des écosystèmes naturels bien conçues,si envisagées, pourraient également contribuer à l’élimination significative du carbone.Tout en garantissant les moyens de subsistance et l’amélioration de la sécurité alimentaire et hydrique.