Par Didier Hubert MADAFIME
Entre ces trois thématiques, il y a un lien et rares, j’en ai la certitude, sont ceux, qui peuvent imaginer, ne serait-ce qu’un petit bout de la réponse à ce casse-tête . J’arrête-là, pour abréger leur peine. Le lien, c’est selon chacun. Certains peuvent l’appeler la démographie et d’autres, la surpopulation.
Selon experts et scientifiques, nous sommes trop nombreux sur la terre. Elle compte actuellement 7 milliards d’humains. Et d’ici 2050 ou tout au plus 2100, selon les statistiques, il y en aura deux milliards de plus. D’ici, quelques années donc, on sera 9 milliards d’humains sur la terre.
Impossible de trouver à chacun, là, où, il doit dormir, lui assurer de quoi se nourrir et se soigner et quelle éducation lui offrir, si déjà, c’est plus que ” le golgotha” pour certains aujourd’hui face à leurs besoins de vivre . Il y a, néanmoins, deux thèses, qui s’affrontent, depuis quelques années, lorsqu’on évoque ce fléau . Les premiers sont les partisans de la planification.
Comme disait l’autre ” 7 à 8 enfants par femme, on a beau investir tout l’or de la terre pour mettre en place les politiques de développement, ça ne donnera aucun résultat. Malheureusement, toutes les politiques de planification ont tous échoué à cause d’un mauvais casting au début. Les partisans de l’autre thèse ne s’embrassent pas de flioritures. Ils comptent sur les crises sanitaires, les conflits et les effets des changements climatiques pour que le nombre que nous sommes soit réduit.
Donc, pour ces partisans, il s’agit de laisser faire en sachant que beaucoup de ces enfants, qui ont le courage de naître aujourd’hui ne survivront. C’est cynique mais ça tient la route. Par exemple, le bilan à mi-parcours de la pandémie, nous avance le chiffre officiel de plus de 6 millions de décès sans qu’on ne soit à la fin, sans oublier les autres crises à venir.
Les permafrost ou pergelisol n’ont pas encore fait parler d’eux. Ils vont se rappeler à notre souvenir si la terre continue de se réchauffer. Pas besoin de se mentir, la terre aujourd’hui est une poudrière.
Il n’y a pas un bout de la planète aujourd’hui qui ne sent pas le deuil. Je ne parle pas de la sélection naturelle mais de ceux qui meurent tous les jours sans un motif apparent, c’est-à-dire, pour une idéologie débridée, pour un coin de terre, pour une richesse enfouie sous le sol. Et lorsqu’il est fait le bilan des différentes guerres, les gens, le plus souvent, ne tiennent compte que des coûts humains, matériels et financiers. Ils évoquent très rarement les coûts environnementaux. La biodiversité martyrisée par les bombes et missiles, le ciel davantage étouffé par les gaz à effet de serre et toutes les autres vilaines choses qui n’ont pas de noms. Et si on parle de la guerre en Ukraine, il y a quelque chose qui revient de plus en plus dans les discours des européens, il faut s’affranchir de la dépendance de la Russie.
Donc, il faut tout reconsidérer, la sortie du nucléaire, ce n’est plus possible maintenant . La sortie du charbon au calendes grecques. Il faut aller chercher le gaz, le pétrole, là où ils sont sensées être enfouies selon l’accord de Paris sur le climat. Du coup le réchauffement climatique a 2,5 degrés celcius, selon le dernier rapport du GIEC ne sera qu’une petite goutte au regard de ce qui attend la planète.
En plus, l’Afrique est à des milliers de kilomètres de ce théâtre de guerre mais elle sera contrainte de partager ses effets. Ça risque de passer pour certains pays par un primptemps, qu’il soit arabe ou non.
Comme en 2008, le risque est grand d’avoir à gérer les morts de la faim à cause de la brusque envolée des prix des denrées alimentaires. Les pays africains peuvent s’attendre donc à un avenir difficile, voire désastreux, à moins que ces dirigeants n’agissent rapidement pour consolider la démocratie, libéraliser leurs économies, investir dans les personnes et les infrastructures et garantir l’état de droit.
C’est quand la mer se retire qu’on découvre qui se baignait nu! C’est ce que je crois.