Par Babacar Sene Babaclimat
En provenance d”Arménie du Brésil du BURKINA FASO, de la Côte d’Ivoire, de l’Équateur, du Ghana, de la Malaisie, du Pakistan et du Soudan.ces cadres vont suivre pendant un mois la formation sur le thème « Renforcement des capacités pour la ratification et la mise en œuvre de la Convention de Minamata sur le mercure » au Japon du 14 janvier au 16 février 2020.
Ainsi les capacités des participants sur les procédures de préparation législative et de mise en œuvre des politiques sur la gestion du mercure basées sur la Convention de Minamata sur le mercure seront revisitées et ameliorées au cous de cette formation qui vise à améliorer la compréhension des participants sur la gestion du mercure au Japon.
C’est lors de la 3e réunion de la conférence des Parties (COP3) à la convention de minamata sur le mercure ténue à Genève du 25 au 29 novembre 2019, que le Burkina Faso a été élu membre du bureau et vice-président de la COP4 au compte de l’Afrique.
Il a signé la Convention de Minamata sur le mercure le 10 octobre 2013, et l’a ratifiée le 10 avril 2017.un an après le Sénégal qui a ratifié le 3 mars 2016.
Pour cette formation, le Japon a ciblé un certain nombre de pays dont les (09) pays que sont : Arménie, Brésil, BURKINA FASO, Côte d’Ivoire, Équateur, Ghana, Malaisie, Pakistan et Soudan. et teunit es cadres des organisations gouvernementales ou publiques engagées dans la ratification et la mise en œuvre de la Convention de Minamata qui est une convention internationale développée sous l’égide du Programme des Nations Unies pour l’environnement, et qui vise à protéger la santé humaine et l’environnement contre les effets néfastes du mercure.
Il est à noter que cette convention a été adoptée à Kumamoto au Japon le 10 octobre 2013. et est baptisée en référence à la ville de Minamata où des milliers de personnes ont été empoisonnées par des effluents industriels contaminés au mercure.
En adoptant la convention de Minamata, les 128 pays se sont accordés sur un certain nombre de produits, dont la fabrication, l’importation et l’exportation seront interdites d’ici 2020 (C’est-à-dire 2013-2020).
La convention prévoit ainsi l’interdiction du mercure d’ici (2013) 2020 dans les thermomètres, instruments de mesure de la tension, batteries, interrupteurs, crèmes et lotions cosmétiques et certains types de lampes fluorescentes.
Les gouvernements devront également élaborer des stratégies pour réduire la quantité de mercure utilisée dans les mines à petite échelle et devront établir un plan d’action national dans les trois ans suivant l’entrée en vigueur du traité, de manière à réduire et, si possible, éliminer le mercure.
La convention réglemente aussi les émissions et les rejets de mercure provenant des grandes installations industrielles telles que les centrales au charbon, les chauffe-eaux industriels, les incinérateurs de déchets et les cimenteries. La mesure phare est la fermeture programmée d’ici (à partir de 2013) 15 ans des mines de mercure.