Par Gooré Medard ZADI
A l’initiative de l’ONG le Club du Développement Durable de Côte d’Ivoire (CDD-CI), s’est déroulée mercredi 30 Octobre 2019, à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, la troisième édition de la COP IN MY CITY.
« Une jeunesse engagée face au réchauffement climatique. », c’est le thème central qui a réuni plus d’une soixantaine de participants issus de la société civile et du milieu Universitaire à cette rencontre qui vise, selon les organisateurs, à préparer la participation du corpus jeunes aux conférences des parties sur le changement climatique .
« Le constat que nous faisons, c’est que les jeunes qui sont la relève, ne sont pas assez informés sur le déroulement des rencontres internationales au cours desquelles se décide l’avenir du climat.
Et cette troisième édition de la COP IN MY CITY que nous organisons, en prélude de la COP 25, est une sorte de stimulation à ces négociations climatiques en vue former les jeunes.», a indiqué Durand OBOUE, Président de l’ong CDD-CI, par ailleurs, Coordonnateur de l’Alliance Panafricaine pour la Justice Climatique.
Pour l’initiateur de COP IN MY CITY, les jeunes ont la possibilité d’influencer les décisions politiques en interpellant les Etats signataires de l’accord de Paris à passer désormais à l’acte.
« Si nous ne faisons rien aujourd’hui pour changer les choses, cela va nous couter cher à la longue», a lancé, préventif, Durand OBOUE, à l’endroit de ses pairs jeunes .
Dans la foulée, il a invité ces derniers à faire montre d’engagement et à jouer leur partition afin d’œuvrer à l’atténuation du dérèglement climatique à l’échelle nationale.
« Le climat est un enjeu mondial et beaucoup plus une réalité. Si très tôt on a conscience des aléas que peuvent causer ce phénomène, on saura comment ensemble trouver des solutions en vue d’atténuer ses effets.», a indiqué Professeur Diby Kangah, Enseignante à l’Institut de Géographie Tropicale, intervenant sur la contribution de la recherche scientifique dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Celle qui n’a point nié le rôle prépondérant joué par la science dans la recherche des solutions climatiques, estime qu’il faut que les scientifiques accompagnent les agriculteurs avec des solutions prévisionnelles pour les saisons.
Enfin, la représentante du Doyen du département de l’Institut de Géographie Tropicale à encourager les étudiants, à être, à côté de l’académie, des practiciens.
Car convaincue, que c’est ensemble la question du réchauffement climatique pourra être tacler. Faut-il le souligner, plusieurs panels ainsi qu’e des exercices de simulations aux négociations climatiques, ont meublé ce temps d’échanges.