Didier Hubert MADAFIME, ClimateReporters, Addis-Abeba
Une fois actée la cérémonie d’ouverture, les participants à la huitième conférence sur les changements climatiques et le développement en Afrique, se sont mis au travail.
Il s’agit, pendant les trois des travaux, de trouver des réponses, à des préoccupations, ayant trait au réchauffement climatique.
En ligne de mire, de cette rencontre d’Addis-Abeba, le sommet de New-York sur le climat où le continent africain, compte y aller, avec des arguments solides sur sa situation climatique. De toutes les façons, l’agenda a été déroulé comme prévu.
Sur la table des discussions, autant de sujets, à la taille de l’enjeu, que constituent les changements climatiques. La recherche sur le climat pour le développement en Afrique ainsi que l’état de la gouvernance climatique global et implications pour l’Afrique, ont fait l’objet de fructueux débats.
A cela, il faut ajouter, les échanges qui ont tourné autour du financement du climat et de la tarification du carbone. La géopolitique du réchauffement climatique et ses conséquences sur le développement en Afrique et les enjeux de l’agriculture intelligente face au climat au Botswana, n’ont pas été occultés.
La capacité du risque africaine, construire sur l’héritage de la recherche scientifique sur le climat et accélérer la transition énergétique sont des thématiques qui ont été prises en compte aussi dans les discussions. L’Afrique, au sommet de New-York sur l’action pour le climat, doit disposer des arguments valables, en vue de montrer, qu’elle est et demeure le continent le plus vulnérable au réchauffement climatique et plaider, notamment, pour une plus grosse attention envers elle.
Dès lors, les différentes communications, au cours de la huitième conférence sur les changements climatiques et le développement en Afrique, ont fait le point, sur les conséquences réelles des changements climatiques sur la vie des populations, sur leurs moyens de subsistance et sur les écosystèmes.
Les risques aussi pour les économies de chaque pays, ont été évalués.
Quels résultats pour cette huitième conférence ?
A l’issue des trois jours, les participants ont identifiés neufs domaines, pour lesquels, des efforts doivent être consentis, si le continent africain, veut gagner la bataille contre les effets du climat.
En tête de liste, la reconnaissance de la science. Elle peut aider, à expliquer, un certains nombres de phénomènes liés aux changements climatiques et permettre de prendre des décisions. Ensuite la transition énergétique avec un accent particulier sur les énergies renouvelables.
Cela suppose, la création des emplois verts et des contributions déterminées au niveau national de faibles émissions. Autres pistes, le transfert des technologies, les questions d’adaptation, les engagements contenus dans l’accord de Paris sur le climat, l’implication des banques pour la mobilisation des ressources et puis la participation du secteur privé à l’effort contre le réchauffement climatique. Le rapport ainsi présenté a fait l’objet de discussions, d’amendements et de contributions.
Tout ceci, devant le Secrétaire Exécutif de l’Alliance Panafricaine pour la Justice climatique, Mithika Mwenda, Linus Mofor du Centre africain pour la politique en matière de climat et en présence du Ministre d’Etat, Chargé du secteur de l’énergie, Ministre de l’eau, de l’irrigation, et de l’énergie de la République Fédérale Démocratique d’Ethiopie, Docteur Frehiwot Woldehanna.
Ce dernier a assuré les participants, de la prise en compte de leurs préoccupations dans le rapport, pour une meilleure participation de l’Afrique au sommet de New-York sur le climat.