Par Gérald SETONDJI
Les différents compacts du Programme « Technologies pour la Transformation de l’Agriculture Africaine (TAAT) » sont outillés pour une opérationnalisation réussie du programme.
C’est en la faveur d’une réunion conjointe qui a réuni les différents acteurs du 14 au 16 Janvier dernier à la salle de conférence de l’Institut Internationale pour l’Agriculture Tropicale (Iita) dans la commune d’Abomey-Calavi au Bénin.
Trois jours de présentation, de travaux de groupe et d’assortis de recommandations et la planification d’activités pour les mois à venir. C’est le contenu de la réunion conjointe des différents compacts du programme TAAT tenue du 14 au 16 Janvier 2019.
« Les efforts ont été consentis pour la réussite des activités prévues. Nous avons passé en revue tous les compacts. Nous parlons aujourd’hui d’une seule voix », a souligné le coordonnateur national du programme TAAT, Vincent Mama.
Selon ses propos, tous les secteurs ont fait des présentations et des recommandations sont formulées pour une meilleure implémentation du programme.
A son tour, le Coordinateur du compacte fertilisation des sols représentant l’IFDC, François Lompo a salué la tenue effective de la rencontre et la participation active de tous les compacts. Il a ensuite félicité la coordination technique pour les efforts consentis. Pour finir François Lompo a invité tous les autres compacts à intégrer les recommandations formulées pour la réussite du programme.
Pour sa part, le président du comité d’organisation Gustave Dagbénonbakin, représentant le directeur d’Institut Nationale des Recherches Agricoles (Inrab) a exprimé sa satisfaction sur la tenue de la rencontre. Il n’a pas manqué de formuler quelques recommandations.
Selon ses propos, il sera question de prendre en compte la question de synergie. Aussi a-t-il recommandé que les facilitateurs de compact apportent leur expertise aux documents élaborés.
Procédant à l’ouverture officielle, le coordonnateur du bureau technique de TAAT, Dr. Mpoko Bokonga a estimé que les défis de départ ont préparé les différents acteurs pour l’avenir.
Selon lui, le souci majeur du programme est de faire en sorte qu’il ait une utilisation des recherches par les producteurs et il faut une approche multisectorielle pour résoudre les problèmes. Aux dires de ce dernier, Il s’agit de recourir à des réseaux d’acteurs qui vont apporter les solutions autres que celles observées dans les instituts de recherche de façon classique.
« Les instituts de recherche doivent démontrer qu’ils sont capables d’adapter aux réalités d’implications des acteurs multiples dans les solutions agricoles, a martelé Dr. Bokanga. Et pour y arriver, le coordonnateur régional a précisé qu’il faudra mettre en place des réseaux de dissémination des résultats de recherche.
La coordination est très importante pour la réussite du travail des compacts. Aussi a-t-il souligné la mise en place des réseaux indépendants dans chaque secteur pour inciter les grands acteurs. Pour finir, il a rappelé la disponibilité de la coordination technique régionale du programme à accompagner les différents acteurs dans l’atteinte des objectifs fixés au programme.