Par Gérald SETONDJI
Cinq différentes compactes du programme de Technologies pour la Transformation de l’Agriculture Africaine (TAAT) envisagent de planifier les actions à mener dans le cadre de l‘implémentation du programme TAAT au Bénin.
C’est en la faveur d’un atelier qui se tient aujourd’hui. La rencontre se déroule à la salle de conférence de l’Institut International pour l’Agriculture Tropical (IITA) dans la commune d’Abomey-Calavi en République du Bénin.
Utiliser les technologies éprouvées et existantes pour booster l’agriculture au Bénin et la hisser à un niveau élevé de performance reconnu au plan local, national et international. C’est l’objectif visé par le programme TAAT établit par la Banque africaine de développement (BAD). ce programme se veut une initiative pour la transformation de l’agriculture en Afrique. Une réponse qui mise sur le savoir et l’innovation pour déployer à grande échelle les technologies éprouvées à travers l’Afrique.
Au total, trente-un pays africains ont exprimé leur volonté de participer activement à ce programme et, partant, aider à transformer l’agriculture sur leurs territoires. Cette initiative soutiendra la stratégie de la BAD « Nourrir l’Afrique » destinée à mettre un terme aux importations alimentaires massives actuelles de l’Afrique et à transformer ses économies, en ciblant l’agriculture comme moteur majeur de diversification économique, de richesse et de création d’emplois.
Pour le compte de la première phase du programme qui se veut une phase pilote, le Bénin va faire école dans les 30 autres pays identifiés pour bénéficier de ce programme. Au Bénin, le programme s’étend sur trois ans et englobe cinq filières dont le maïs, le manioc, le riz, l’aquaculture, et la fertilisation des sols.
Procédant à l’ouverture officielle de la cérémonie, le coordonnateur national d’équipe du TAAT au Bénin et représentant du directeur de l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin, Dr. Vincent Joseph Mama estime que ce programme s’inscrit dans la droite ligne des actions prévues par le gouvernement du Bénin. Il a justifié ses propos d’une part par les exigences de bonne gouvernance qui le caractérise.
D’autre part, la raison qui sous-tend les propos du coordonnateur est l’adéquation du projet avec la gestion durable des sols à travers une composante « fertilisation des sols ». Selon ses propos, les trois jours consacrés à cet atelier permettront de recueillir des propositions des différents acteurs afin d’adapter le programme aux réalités du pays.
A cet effet, il sera question de suivre les exposés des différentes compactes du programme réparties en compacts riz, maïs, manioc, et fertilisation des sols. Il s’agira également de planifier des actions à mener sur les trois ans afin d’aboutir à des résultats sur le plan national et international. Le Bénin devra donc faire école dans les autre pays au terme du programme TAAT. Ainsi donc, des travaux de groupe seront effectués par compactes et les résultats serviront de base pour une implémentation réussie du programme. Il faut souligner que la rencontre a connu la participation de chef du Bureau de Coordination Technique du TAAT, Dr. Mpoko Bokanga qui a commencé les présentations par un aperçu du programme. Il n’a pas manqué de marteler son soutien au programme.
En Afrique, TAAT mettra en œuvre donc des plans audacieux pour contribuer à une transformation rapide de l’agriculture dans les pays en augmentant la productivité agricole dans neuf domaines d’intervention prioritaire : le riz, le manioc, le mil, le sorgho, le bétail, le maïs, le soja, les haricots, le blé et l’aquaculture.