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Des déchets agro-pastoraux pour sauver l’arbre

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July 24, 2018
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Quelques échantillons de briquettes dans un des stocks du B.Q.S (PHOTO: PAMACC/Rénovat)
Quelques échantillons de briquettes dans un des stocks du B.Q.S (PHOTO: PAMACC/Rénovat)

PAMACC News Pour faire face à la déforestation abusive, des initiatives privées voient le jour pour sauver l’arbre. C’est le cas de l’entreprise privée Burundi Quality Stoves (B.Q.S) qui fabrique, à base des déchets agro-pastoraux, des briquettes utilisées pour la cuisson.

Les parches de café, les balles de riz, les copeaux de bois, les déchets de coton, la bouse de vache, … sont désormais valorisés.  « Leur mixage  donne des  briquettes  avec une valeur calorifique très élevée par rapport aux charbons ou bois de chauffage », décrit Dénis Ntibandetse, Chef du personnel au B.Q.S.

Cette valeur se situe entre 3900 et 4000 kilocalories (kcal) tandis qu’elle varie entre 3000 et 3800 kcals pour le charbon. Et de définir : « La calorie est  l’unité d’énergie nécessaire pour élever la température d’un gramme d’eau de 1°C ».

L’idée de la création de cette entreprise ayant été importée d’Asie. Et ce, motive-t-il, dans le but de protéger l’environnement, créer l’emploi et permettre aux ménages de faire des économies.

La fabrication suit tout un processus : « Après la collecte, il faut une période de séchage au soleil car certains déchets comme la bouse de vache ont un taux d’humidité assez élevé ».
Vient ensuite l’étape du mélange, selon la disponibilité des matières premières. « La part de la parche du café est toujours supérieure avec un taux de 40% par rapport aux autres matières parce qu’elle a un pouvoir calorifique plus élevé. »

Pour avoir 900kg de briquettes, il leur faut une tonne de matières premières. Le Chef du personnel à l’entreprise B.Q.S fait savoir qu’il est impossible d’avoir une briquette avec une seule catégorie de déchets. « Elle ne serait pas consistante. »

Les matières premières sont abondantes et à bon marché. Selon lui,  1 kg de parche de café étant acheté  à  40 BIF (0,02$) par kg, celui des balles du riz à 100 BIF (0,05$) par kg tandis qu’une benne de la bouse de vache 50.000 BIF (28,34$). « Et le produit final est vendu à 350BIF  (0,19$) le kg ». Un sac de charbon de 50 kg étant vendu actuellement à 29.000BIF (16,43$).

Les usagers sont satisfies 

« A un ménage ou une école par exemple, elles permettent de diminuer 4 fois les dépenses mensuelles », affirme M.Ntibandetse. Soit 1.500BIF (0,8$) de thésaurisation par jour pour un ménage dépensant 2.000BIF (1,1$)  par jour en charbon.  Le temps de la cuisson est également réduit.

Il  est respectivement  estimé à 10 minutes pour l’eau bouillante de la pâte à farine de manioc ou de maïs, 30 minutes pour le riz et une heure et demi pour les haricots.

M. Ntibandetse décrit ces briquettes comme des biocombustibles très peu polluants et avec un taux de cendres très abattu. « 2 à 5% contre 15% pour le charbon ».  Leur disponibilité quelle que soit la saison est également la spécialité de ces briquettes.

Les usagers ne disent pas le contraire. « C’est vraiment un meilleur combustible », témoigne Dieudonné Manampa, directeur de l’Ecole d’Excellence de Matana, province Bururi, au sud du Burundi, à une soixantaine de km de Bujumbura, la capitale.

Depuis son utilisation, il y a trois ans, ces briquettes leur ont permis de réduire le personnel de cuisine surtout les bûcherons : « Elles n’exigent pas trop d’efforts. Après leur alimentation, les cuisiniers peuvent vaquer à d’autres activités.»

Les dépenses en approvisionnement en combustibles ont été réduites à zéro. B.Q.S. met à leur disposition des fours, des foyers améliorés compatibles avec ces briquettes. Leur prix varie entre 5000BIF (2,8$) et 15.000 BIF (8,5$).

Au niveau des ménages, Joseph Kabura, un père de famille, de Mutanga-Nord, commune Ntahangwa, au nord de Bujumbura, abonde dans le même sens: « Avec le charbon, je déboursais autour de 58.000BIF  (32,8$) par mois. Mais, 3 kg de briquettes suffisent par jour. J’ai un gain de 26.500BIF (15$) par mois ».

Sauver l’arbre pour un développement durable

Au Burundi, le taux de déforestation a atteint, il y a quatre ans, 9% selon les données du ministère en chargé de l’environnement. La même source indique que dans la  seconde moitié des années 1970, le gouvernement burundais  d’alors (2ème République dirigée par Feu Jean Baptiste Bagaza),  s’est investi dans un vaste programme de reboisement avec l’appui des bailleurs de fonds et donateurs. Ainsi que le taux de couverture forestière est passé de 3% en 1978 à 7% en 1993.

Des efforts  qui ont été presque réduits à zéro par la crise politico-ethnique de 1993. Ce qui a entraîné la destruction d’environ 30.000 hectares de boisements, selon les données du même ministère.   A cela, il faut ajouter que plus de 90 % des Burundais utilisent le bois comme source d’énergies pour cuire.

En fabriquant les briquettes, B.Q.S se veut protecteur de l’arbre. Ici, M. Ntibandetse signale que 4000 ha d’arbres sont sauvegardés par an. Une contribution importante pour stopper la déforestation et faire face aux changements climatiques.

En effet, explique-t-il, 1 ha d’arbres donne 60 tonnes de bois soit six tonnes de charbon. « Ce qui constitue une consommation journalière moyenne de 3.000 ménages ». Et d’en déduire que la coupe de bois est réduite à 90%, permettant également la protection de la couche d’ozone.

Tags: forêtsLe Burundi
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