Par Goore medard ZADI
La gestion durable du couvert forestier préoccupe à plus d’un titre le gouvernement ivoirien. Ainsi depuis 2014, en collaboration avec la Wild Chimpanzee Fondation (WCF), l’Etat met en œuvre le projet d’observation indépendante dans les forêts classées de côte d’Ivoire. Une initiative inscrite au programme FAO-UE FLEGT.
Dans cette démarche, la Société des Forets (SODEFOR) et la WCF ont organisé ce mercredi 25 juillet 2018 au siège du patronat d’Abidjan-plateau, un atelier sur les acquis de la troisième phase du projet. Cette a réuni plus d’une cinquantaine de participants issus de la SODEFOR, du ministère des eaux et forêts, de la société civile, des ONG et des parties prenantes du processus FLEGT.
Au centre des échanges l’amélioration des pratiques et de la gouvernance et le bilan des trois années de mise en œuvre de l’OIM. « Notre ministère considère que l’OIM fait partie de tous les mécanismes et mesures mis en place pour la préservation et la gestion durable des forêts », a indiqué Colonel Mé Kouamé Martial, directeur de cabinet Adjoint d’Alain Richard Donwahi.
Tout en affirmant l’engagement du ministère des eaux et forêts à améliorer la gouvernance forestière et impulser la préservation, la réhabilitation et l’extension des forêts ivoiriennes conformément aux orientations de la politique forestière adoptée par le gouvernement.
Il a, ensuite encouragé les participants à une attention particulière en vue de formuler des recommandations pertinentes à même de faciliter la prise en compte des résultats d’une observation indépendante.
Madame Virginie Vergnes, responsable du programme gestion durable des forêts à WCF, dans son intervention, a rappelé l’enjeu du projet OIM et les différentes phases de sa mise en œuvre. Non sans souhaiter que l’atelier de clôture favorise des échanges fructueux entre les différentes parties prenantes en vue de l’atteinte des objectifs de préservation des ressources forestières, de l’amélioration de la gouvernance et le renforcement de la légalité du bois.
Madame Vergnes, a par ailleurs, encouragé les organisations de la société civile et les ONG ivoiriennes formées dans le cadre du projet OIM à mettre en œuvre des initiatives dans ce sens.
Enfin, elle a plaidé pour la reconduite sur quelques années de la convention de partenariat avec le gouvernement ivoirien dans le cadre de la mise en œuvre de l’OIM et l’appui à la surveillance.
La troisième phase de l’OIM s’achève le 31 juillet prochain.
Ce projet dans son exécution s’est axés sur renfermait trois pans essentiels. Entre autres, la révision par la SODEFOR des règles de culture et d’exploitation du bois, la poursuite du mécanisme OIM dans la forêt classée du Cavally et d’étendre l’OIM à 2 ou 3 autres forêts et améliorer les connaissances du système de traçabilité du bois ou produits issus du bois des forêts classées vers le point de débarquement.