Les participants à l’atelier sous-régional de validation de la Feuille de route pour une foresterie participative plus efficace en Afrique centrale se sont dotés vendredi à Brazzaville d’un document et ont relevé la nécessité pour leurs pays de faire des résolutions adoptées, une référence en matière de gouvernance de la foresterie participative, a annoncé samedi la radio publique.
Le document stratégique appelé “Feuille de route de Brazzaville”, qui a été validé par les spécialistes de l’Afrique centrale en foresterie sociale, sera finalisé avant sa présentation prochaine aux ministres des pays de la sous-région.
A ces assisses, les participants ont porté leur choix sur la ministre congolaise de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, comme ambassadrice de la “Feuille de route de Brazzaville”, qui va être dévoilée à la réunion des Partenaires du Bassin du Congo (PFBC) et à la session des forêts et des faunes sauvages de l’Afrique.
L’expert en foresterie sociale à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Jean-Claude Nguinguiri, a expliqué que la “Feuille de route de Brazzaville” est un ensemble d’actions prioritaires que les Etats devraient mettre en œuvre pour améliorer l’efficacité de la foresterie participative.
Jean Claude Nguinguiri a fait observer que depuis une dizaine d’années, les différents régimes de forêts participatifs qui ont été mis en œuvre n’ont pas produit des résultats escomptés, car les bénéfices sont en deçà des attentes.
De son côté, Mme Matondo a indiqué que la “Feuille de route de Brazzaville” doit être utilisée comme un outil précieux pour la gestion durable des forêts du Bassin du Congo.
“Nous devons faire des populations locales les acteurs de la gestion durable des forêts, pour que la pauvreté soit éradiquée au sein des communautés et prétendre à l’équilibre des écosystèmes”, a-t-elle dit.
Selon la Représentante de la FAO au Congo, Percy Suze Filippini, le déploiement de la foresterie participative revêt une importance capitale dans le développement de nombreux pays, tant sur le plan socioéconomique, culturel qu’environnemental.
Elle a exhorté les participants à ne ménager aucun effort dans la mise en œuvre des conclusions et recommandations adoptées durant les travaux.