Par Didier HUbert Madafiime
Les membres de la plate-forme nationale de réduction des risques de catastrophe et d’adaptation aux changements climatiques relookent le plan de contingence du Bénin.
Pour faire ce travail, ils se sont donnés rendez-vous du 17 au 19 mai 2016 à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo pour revisiter le document de 2015 et le rendre opérationnelle pour l’année en cours.
Il faut rappeler que dans le plan de 2015, onze catégories d’aléas ont été retenues.
Il s’agit des inondations, des sécheresses ; des épidémies ; des crises sociopolitiques ; du terrorisme, de la piraterie ; des incendies ; des risques nucléaire, radio-actif, biologique et chimique qui pourraient se produire au Bénin.
A ces aléas, il faut ajouter entre autres la pollution marine, l’érosion côtière ; des vents forts et des glissements de terrain.
En effet, en cas de risques et catastrophes liées à ces aléas, le plan de contingence prévoit les actions à mener et les personnes physiques et morales pouvant intervenir.
Sous la houlette du Directeur général de l’Agence nationale de protection civile (Anpc), les participants à l’atelier font une présentation du niveau d’impact.
Les niveaux d’impact de ces aléas variant selon leurs intensités et ampleur qui affectent la production agricole, la santé des populations, les différents écosystèmes fluviaux, terrestres, forestiers, lacustres, habitats etc. les infrastructures socio communautaires et industrielles, les structures industrielles, financières, bancaires et autres établissements névralgiques de l’économie nationale. Une » analyse socio-économique et culturelle » de chaque aléa est faite à travers les facteurs qui l’aggrave et ses effets.
Des scénarios et hypothèses sont retenus pour la planification ; les mécanismes de gestion et de coordination sont aussi définis.
Les responsabilités des différentes autorités en matière de coordination au niveau national et local sont spécifiées dans le plan. Tout cela accompagné d’un plan de réponse immédiate avec la création de groupes thématiques tels que « alimentation et nutrition », « eau hygiène et assainissement », « communication et médias », « éducation », « protection », et « logistique ».
Avec ce mécanisme de prévention, ce plan offre la possibilité d’une réponse humanitaire efficace et coordonnée en temps réel afin de minimiser les conséquences des catastrophes sur les populations.
Chaque année, le Bénin actualise son plan de contingence et se met au pas pour véritablement réduire les risques de catastrophe.