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Le Burkina renonce à la production du coton génétiquement modifié

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April 14, 2016
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En 2003, le Burkina avait accordé des autorisations d’expérimentation à Monsanto et à la multinationale suisse Syngenta.
En 2003, le Burkina avait accordé des autorisations d’expérimentation à Monsanto et à la multinationale suisse Syngenta.

Seul pays d’Afrique de l’Ouest à s’être lancé dans l’agriculture biotechnologique au début des années 2000, le Burkina Faso a fait un virage à 180 degrés en annonçant renoncer au coton transgénique.

Quelque 4 millions des 19 millions de Burkinabè vivent directement ou indirectement de l’« or blanc », principal produit d’exportation et première source de devises du pays depuis la colonisation avant d’être détrôné par l’or en 2009.

Considéré comme un laboratoire pour le continent, le Burkina a jeté l’éponge la semaine dernière (au moins provisoirement) en assurant que le coton génétiquement modifié (CGM) n’était pas rentable. «  La fibre de coton que nous produisons aujourd’hui est devenue courte  », et donc plus difficile à filer, «  ce qui signifie que sur le marché c’est une activité qui n’est plus très intéressante pour nous  », a expliqué le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.

«  Le gouvernement a pris des dispositions pour stabiliser la filière  » et injecté de l’argent pour aider les producteurs, a-t-il ajouté. L’Association interprofessionnelle du coton du Burkina (AICB) a décidé d’aller «  vers le 100 % conventionnel  », a confirmé le 5 avril Wilfried Yaméogo, directeur de la principale société cotonnière du pays, la Sofitex.

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«  C’est une bataille de gagnée  », s’est félicité Christian Legay du Conseil national de l’agroalimentaire biologique qui regroupe des associations de consommateurs et d’agriculteurs et milite pour un moratoire de 5-10 ans sur les OGM au Burkina.

Une perte de qualité

Toutefois, ce sont des raisons de rentabilité qui ont poussé au renoncement. Autrefois très apprécié sur le marché mondial pour sa pureté et la longueur de sa fibre, le coton burkinabè a décliné. Cela a fait perdre son label au coton burkinabè, occasionnant des pertes évaluées à 48,3 milliards de FCFA (70 millions d’euros) pour la période 2011-2016.

Il y a quinze 15 ans, le coton CGM avait généré d’immenses espoirs. On parlait alors de résistance à la sécheresse dans ce pays sahélien et d’éradication des parasites, notamment des chenilles «  hélicoverpa armigera  » qui ont ruiné des milliers de paysans en 1991, 1996 et 2000. On promettait aussi une réduction du nombre de traitements phytosanitaire (pesticides) et de meilleurs rendements, avec une augmentation de 50 % à 90 % de la production.

En 2003, le Burkina avait accordé des autorisations d’expérimentation à Monsanto et à la multinationale suisse Syngenta. En 2007, le pays a lancé la production à grande échelle du coton transgénique. A partir de 2009, les autorités ont ordonné aux paysans d’en ensemencer jusqu’à 80 % de leur production, permettant une réduction du temps et de la pénibilité au travail.

«  Avec le coton CGM on a deux traitements, avec le conventionnel on en a six. Les traitements, ça fatigue  », témoigne Célestin Dala, cotonculteur dans le Nayala (Ouest).

Recul tactique

Toutefois, Célestin Dala, comme les sociétés cotonnières, souligne qu’il n’y a pas eu d’augmentation des rendements. Des chercheurs, leaders politiques ou de la société civile s’étaient montrés critiques dès le lancement. «  Le principe de précaution n’a pas été respecté  », affirme Jean-Didier Zongo, généticien à l’Université de Ouagadougou, accusant Monsanto de pratiques «  criminelles  » et d’avoir fourni des variétés insuffisamment testées.

Le président burkinabè a toutefois confié que le pays «  poursuivait les discussions avec Monsanto  ».

Certains espèrent des dédommagements du géant américain qui parie sur une nouvelle variété de coton biotechnologique pour la campagne 2020-2021. «  Ce que nous réclamons à Monsanto, c’est la correction technique de sa variété, de manière à ce que nous puissions aller sur le marché avec de la fibre conforme aux exigences  », affirme M. Yaméogo.

Georges Yaméogo, conseiller technique à la Sofitex, assure qu’«  il n’y a pas de rupture  » avec Monsanto. «  Si dans 3, 4 ou 5 ans, ils trouvent une solution, il n’y a pas de raison qu’on ne reparte pas vers les OGM. C’est un recul tactique, pas un rejet total des OGM  ».

Pour Christian Legay, «  les inquiétudes, ce sont les expérimentations en cours sur les céréales, notamment le maïs, le sorgho et le nimbé, avec Monsanto  ». Mais, souligne-t-il, la renonciation du Burkina au CGM est un «  bon avertissement pour les autres pays d’Afrique qui étaient tentés ou incités par le gouvernement américain et courtisés par les firmes d’agrobusiness  ».

Tags: AgricultureCGMle Burkina FasoOGM
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