Par Hubert Didier Madafime
Dans le cadre des activités de la Banque Africaine de Développement à la COP21 à Paris, un panel a été consacré, ce jour, jeudi 3 décembre 2015 aux opportunités de financement de l’eau en Afrique.
Sept panélistes dont une femme, Madame Sheila Khama, Directrice du département des ressources naturelles de la BAD, ont passé au peigne fin les difficultés liées à la gestion des ressources en eau sur le continent. La salle 2 du pavillon Afrique a servi de cadre à cette rencontre dont plusieurs personnes ont pris part.
L’eau, c’est la vie. Pour faire de l’agriculture, il faut de l’eau. Il faut de l’eau aussi pour l’élevage. Pour avoir de l’énergie, il faut également de l’eau. Mais cette ressource n’est pas disponible en tout temps et en tout lieu. Des difficultés continuent de se poser pour sa mobilisation.
C’est pour ça d’ailleurs que tous les intervenants, pendant cette rencontre ont relevé les problèmes auxquels le continent fait face en matière de mobilisation de l’eau.
Difficultés et faiblesses de la mobilisation du financement
Et comme première difficulté, l’accent a été mis sur les catastrophes naturelles, le changement climatique, la faiblesse des institutions et surtout l’absence de volonté politique. Parmi les faiblesses relatives à la question de l’eau, Bai Mass Tal, l’un des panélistes et Secrétaire exécutif du Conseil Africain des ministres de l’eau, a pointé du doigt le désintéressement des donateurs de ce secteur.
L’eau ne représente plus à leurs yeux un secteur prioritaire. C’est fort de cela, dira Monsieur Mass, qu’au sommet de Chamal Cheick en Egypte, une déclaration a été faite à l’endroit des Chefs d’Etats africains pour qu’ils financent eux-mêmes leurs politiques de l’eau dans le domaine.
« Quand vous regardez les budgets des pays africain, l’eau n’est pas tellement une priorité. Dans ces pays, ce sont les infrastructures, l’énergie, l’éducation, l’agriculture, la santé et l’eau arrive après », a indiqué, Bai Mass Tal. Il ajoute que trois cent quarante millions d’africains n’ont pas accès à l’eau potable. Avec toutes les ressources d’eau disponible en Afrique, la situation est inacceptable. On a été obligé de créer les facilités africaines de l’eau, une plateforme de financement.
Il nous faut mobiliser tout au moins deux milliards de dollars mais jusque-là on a pu avoir que cent cinquante millions de dollars. Maintenant ce qu’on préconise aux Etats, c’est qu’ils développent des partenariats avec les privés.
L’engagement de la BAD
C’est d’ailleurs pour ça que Monsieur, Bai Mass Tall, salue les efforts de la Banque Africaine de Développement qui a déjà investi plus de deux milliards dans le domaine de l’eau. Ce que confirme Madame Sheile Khama, la directrice du département des ressources naturelles de la Banque Africaine de Développement qui met l’accent sur les efforts consentis par la BAD dans le cadre de la Facilité Africaine de l’eau et se concentre sur la gestion de l’eau en milieu rurale.
Elle fournit aussi des subventions pour aider les pays africains combler leur déficit en matière de grands projets de secteur public tels que les barrages, les infrastructures en matière d’irrigation et l’assainissement.
Madame Sheila, souligne, la perception que développe la BAD dans le domaine de l’eau. «L’eau est la clé essentielle du développement des pays africains et il va falloir faire désormais le choix d’un avenir sans fossile. L’eau, a-t-elle souligné, fait partie aussi de la solution pour la réduction de l’empreinte carbone. Les impacts du changement climatique particulièrement dans la zone sahel est aussi l’une préoccupation de la BAD” a, t-elle ajouté pour conclure.
Il faut alors s’inscrire dans l’urgence si on veut trouver des solutions pour la question de l’eau. Ne rien faire aujourd’hui risque de coûter plus chère pour cette générations et les autres.
What does 2 degrees mean? Roughly that must translate into a ceiling co2 ppm concentration. Roughly that must mean a limit on total fossil fuels permitted to be used. And that surely translates to how much each of us must cut our energy use either by conservation or technology…
So roughly how much do we need to cut or change to renewables? 10%? 50%? 90%?