Par John Agbala
La République du Bénin a soumis son nouveau plan d’action climat à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).
Cette contribution prévue déterminée au niveau national (INDC) a été présentée à l’avance d’un nouvel accord climatique universel à être adopté par les gouvernements lors de la conférence climatique de l’ONU à Paris en décembre.
En comptant la République du Bénin, 53 Parties à la CCNUCC ont formellement présenté leur INDC.
Les Contributions Prévues Déterminées au niveau National du Benin s’appuient sur ses Programmes nationaux de Réduction de la Pauvreté et de Gestion des Changements Climatiques dont l’objectif global est de contribuer au développement durable et résilient aux changements climatiques en apportant des solutions adéquates aux défis liés aux changements climatiques.
La République du Bénin a noté que pour la réduction du réchauffement climatique, dans l’optique d’un accroissement en deçà des 2 degrés, la communauté internationale, sans exclusion aucune, doit s’engager dans des actions ambitieuses d’atténuation des gaz à effet de serre (GES) pour que cet objectif soit atteint.
Selon le nouveau plan d’action climat, le Bénin est d’autant plus consciente que l’adaptation aux effets pervers des changements climatiques, est une nécessité absolue et que quoiqu’étant un puits à carbone, elle est durement touchée par lesdits effets.
En effet, les absorptions des GES au Benin sont supérieures aux émissions. Cependant, la République du Benin s’est résolument engagée à “atténuer ses émissions dans les secteurs de production et de consommation d’énergie, du transport, de l’agriculture et de la foresterie, et mettre en œuvre des plans et programmes dans le domaine de l’adaptation avec des co- bénéfices pour l’atténuation.”
Le nouvel accord de Paris entrera en vigueur en 2020 et habilitera tous les pays à agir pour empêcher la température mondiale d’augmenter de plus de 2 degrés Celsius et à saisir les nombreuses opportunités qui découlent d’une transformation mondiale nécessaire vers un développement propre et durable.
Les pays ont accepté qu’il ne puisse pas y avoir de retour en arrière dans leurs contributions. Cela signifie que le niveau d’ambition pour réduire les émissions augmentera avec le temps.