Par Landry Zahoré
C’est au cours de la Xème édition de la Global Conférence des Ateliers de la Terre, le 8 juillet 2015 au Domaine de Chantilly, que le Land of African Business (LAB) a été annoncé.
A l’origine de cette initiative unique et originale, les fondateurs des Ateliers de la Terre ont souhaité, à 150 jours de la COP 21 qui se tiendra à Paris en décembre prochain, initier une révolution des mentalités et de la vision de l’Afrique dans les négociations sur le climat. 9 jours intenses de conférences
Du 2 au 11 décembre 2015, à l’Hôtel de l’Industrie, à Paris, et pour la première fois depuis Rio en 1992, un espace sera dédié aux échanges de « bonnes pratiques » pour les entreprises innovantes africaines. Rythmés par des moments de networking conviviaux, des rencontres bilatérales et de nombreux débats seront organisés autour de thématiques définies.
Chaque journée portera sur un sujet différent : de l’urbanisation et des villes durables à l’agriculture et la sécurité alimentaire en passant par les transports, les nouvelles technologies, la santé, l’éducation, la femme africaine, les énergies, la formation et le droit.
Plus de 250 intervenants et 5000 participants internationaux sont attendus pour débattre et faire ressortir les recommandations de bonnes pratiques à suivre pour les entreprises, les gouvernants, la société civile et les organisations nationales et supranationales.
Rassembler les réseaux africains et mettre l’innovation à l’honneur « Nous voulons offrir un écrin pour accueillir les 54 pays du continent, faire entendre leur voix, entendre leurs revendications et montrer les réalisations, montrer l’Afrique qui marche » explique Eric Bazin, fondateur du LAB.
L’Afrique rime aujourd’hui avec innovation et c’est pourquoi un concours sera organisé pour sélectionner parmi 100 start-up africaines des business model innovants.
L’ambition du LAB est de démontrer qu’une Afrique moderne et performante existe bel et bien.
Le LAB ambitionne d’offrir des opportunités de rencontres entre les réseaux académiques, politiques, industriels, associatifs. En cela, il bénéficie de partenaires de haut niveau parmi lesquels ATOS, Engie, le cabinet Lazaref-Lebars, le Conseil supérieur du Notariat, SRJ international, le groupe Bolloré, Canal+.
Un partenariat avec les fondations Africa, France et Energies pour l’Afrique, ainsi que d’autres membres de la société civile permettront de faire entendre une « voix africaine » qui n’a jusqu’à présent peu résonnée dans les COP précédentes.