Par Kanzli Mideh
Les acteurs nationaux ne veulent pas rester en marge de l’élan de mobilisation que suscite la tenue fin 2015 à Paris de la Conférence mondiale sur le changement climatique. A ce propos, tribunes d’échanges et forums de réflexions se multiplient à l’approche de l’échéance.
Prévu pour le vendredi 17 Juillet 2015, l’atelier de réflexion sur les volets adaptation et moyens de mise en œuvre des INDC de la Côte d’Ivoire, s’est finalement tenu, ce lundi 20 Juillet 2015 au centre CERAO d’Abidjan Cocody.
Au menu de cette activité, des échanges et une interaction entre participants relativement à la collecte d’avis et de propositions sur les aspects-clés du document INDC que sont l’adaptation et les moyens de mise en œuvre.
Le volet Adaptation tient tout son enjeu dans le fait d’impliquer, d’informer et de faire participer la majeur partie des acteurs intéressés afin d’assurer une appropriation nationales du processus de préparation des Contributions Prévues et Déterminées au niveau National (CPDN) ou encore INDC.
Il s’est agi donc de recueillir un consensus entre autre points sur les initiatives existantes ou prévues et identifier des actions d’adaptation à planifier pour un développement résilient en Côte d’Ivoire dont l’échéance reste à déterminer;
L’autre enjeu de ce volet Adaptation consiste également en l’évaluation des pertes et des dommages engendrés par les changements climatiques en Côte d’Ivoire et en l’examen des principaux obstacles, lacunes et besoins requis pour réussir les actions humaines, institutionnelles, technologique et financières.
En ce qui concerne le volet des Moyens de mise en œuvre, il a consisté à faire participer les acteurs intéressés mais plus particulièrement sur 4 points essentiels : le financement des actions rentrant dans le champ des INDC, les capacités requisses pour réunir les actions nationales identifiées, les transferts de technologie et l’organisation institutionnelle.
Selon Véronique Bruton, consultante du volet Adaptation pour le compte des INDC/CPDN, pour une meilleure synergie entre adaptation et moyens de mise en œuvre des INDC, les travaux des participants devraient s’orienter sur onze (11) secteurs vulnérables dont six (6) fortement vulnérables, qui sont l’agriculture, l’utilisation des terres, la forêt, l’énergie, l’érosion du littorale et les ressources en eau.
M. Jacquelin Ligo, chef de la délégation d’experts et consultants français, a indiqué pour sa part que la Côte d’ivoire gagnerait à être crédible dans sa stratégie des CPDN/ INDC, en vue d’attirer les financements des bailleurs de fonds pour les projets de réduction d’émission de gaz à effet de serre.