Par Rivonala Razafison
Une vingtaine de journalistes et bloggeurs du Kenya, de la Tanzanie, du Rwanda et de Madagascar font l’expérience de la canicule à Paris à l’occasion d’une conférence scientifique à laquelle environ 2 500 chercheurs, étudiants, activistes, investisseurs, politiciens, diplomates, journalistes… venant de partout sont conviés.
Alors que la température dans la capitale française serait de 31°C, selon la Météo France, les participants passeront leur temps, de mardi matin à vendredi soir, à discuter des différents aspects de l’avenir de l’humanité face au changement climatique.
Soutenus par l’Agence française de coopération CFI, les journalistes venant de l’Afrique de l’Est et de l’océan Indien sont aussi venus dans la capitale française – où se tiendra en novembre-décembre le très attendu et médiatisé sommet mondial sur le climat – pour se former sur les sujets touchant le réchauffement planétaire.
Une dizaine d’entre eux travaillent pour les radios communautaires et la chaîne nationale à Madagascar où la radiodiffusion joue toujours un rôle prépondérant dans la sensibilisation de la population à plus de 80 % pauvre et vulnérable.
Le reste du groupe est composé de journalistes salariés d’organes de presse basés en Afrique, dont Nation Media Group à Nairobi Kenya, et de bloggeurs.
Entres autres, ceux-ci œuvrent pour la diffusion des informations relatant des faits locaux sur des différentes plateformes en ligne pour une audience internationale.
Pour tous ces journalistes, la conférence à l’Unesco sera un plat qui se mange à chaud contrairement aux grandes retrouvailles d’avant la fin d’année à Paris où il fera très très froid pour… tout le monde. Comme tous les ans sûrement.
Mais canicule, température hivernale et rencontres scientifiques ont tous un seul point commun : ils réchauffent le cerveau de nous tous.