Par Landry ZAHORE.
Il ya toutes les chances que le texte de négociation pour un nouvel accord sur le changement climatique, déjà distribué à des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques sera changé dans les derniers instants de la conférence climatique de 2015 à Paris.
Des membres éminents du Groupe africain de négociateurs (AGN) l’ont fait savoir lors de l’atelier préparatoire en cours pour le sommet sur le climat organisée à Paris par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en collaboration avec l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) et le Comité inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (SILS).
Examiner les aspects juridiques du texte de négociation, le professeur Seth Osafo a exhorté l’Afrique à être “concentré et être prêt à pousser une position commune, indépendamment de ce qui peut venir à Paris.” “Avec le texte de négociation susceptible de changer, l’Afrique doit commencer à identifier les alliés et d’autres groupements comme le G77 pour faire progresser leurs intérêts communs que les pays développés profiteraient des différences et des divisions entre les pays en développement”, a ajouté le professeur Osafo.
Dans la même longueur d’onde de la prudence, Seyni Nafo, porte-parole du Groupe africain des négociateurs enjoint toutes les parties prenantes en Afrique pour commencer “des préparatifs précoces et d’approfondir leur capacité à absorber les chocs et de surmonter les écueils techniques comme la route de Paris prend de l’élan.”
Rev Tolbert Jallah de l’Afrique pour la Justice Climatique Alliance Pan (de PACJA) remorqué ligne similaire et a appelé à “un plan réalisable pour l’Afrique qui va exploiter la capacité de la société civile africaine à rallier un soutien populaire pour position commune africaine tout en accomplissant sa dénomination et la fonction honte. ”
Il convient de rappeler que le secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a communiqué le texte de négociation pour un nouvel accord sur le changement climatique aux gouvernements dans les six langues officielles des Nations Unies le 19 Mars à 2015.
Cela a été fait dans le respect des exigences juridiques et procédurales formelles pour permettre aux pays d’adopter un instrument juridique en vertu de la CCNUCC.
Les gouvernements sont mis à convenir d’un accord sur le changement climatique mondial à Paris, en Décembre, qui entrera en vigueur en 2020. Dans le cadre de l’accord, il est prévu tous les pays à contribuer maintenant et dans l’avenir, en fonction de leurs circonstances nationales, pour éviter le réchauffement climatique élevant au-dessus de 2 degrés Celsius et d’adapter les sociétés au changement climatique actuel et futur.
Le texte de négociation couvre le contenu de la nouvelle convention, y compris l’atténuation, l’adaptation, la finance, la technologie, le renforcement des capacités, et la transparence de l’action et de soutien.
Prochaines étapes dans les négociations sur le climat
2015 verra la poursuite, d’intenses négociations envers l’accord de Paris sur le changement climatique. Les négociations officielles se poursuivront sur la base du texte de négociation lors de la prochaine réunion sur le changement climatique de l’ONU à Bonn du 1er au 11 Juin.
“La réunion de Bonn sera une occasion pour les pays de faire preuve de flexibilité et de volonté de parvenir à un règlement rapide des questions en suspens et de rechercher un terrain d’entente sur les questions en suspens”, a déclaré Mme Christiana Figueres.
D’autres sessions au cours de laquelle les pays auront l’occasion de faire converger sur et résoudre les problèmes à l’avance de la conférence de Paris ont été prévues à Bonn, du 31 Août au 4 Septembre et du 19 au 23 Octobre 2015.
En outre, des réunions au niveau ministériel toute l’année comprendront changement climatique sur leur ordre du jour et de contribuer à la convergence sur les principaux choix politiques.
Ceux-ci comprennent les Forum des économies majeures, avec jusqu’à quatre sessions provisoirement prévue cette année; Dialogue Petersbourg climatique (17 au 19 mai); et à venir du G7 et du G20.