Par Diane NININAHAZWE, Lima
Le groupe Africain jure que la 20eme conférence des nations unies sur les changements climatique qui se tienne à Lima doit enregistrer un énorme succès coute que coute.
Ce groupe estime que tous les efforts du moment et des gouvernements devraient être engagés pour lever le défi de la question des changements climatiques.
“La science, notre peuple, le continent, les nations unies nous interpellent pour passer à l’action afin de faire face au grand défis mondial du climat et réduire les CO2.L’adaptation figure aussi parmi nos priorités ” Rassure le président du groupe Africain Nagmeldin El Hassan.
El Hassan en outre fait allusion sur la priorité du groupe sur les deux principaux objectifs de la Conférence de Lima: privilégier toutes actions visant à la protection dans la période pré-2020, et négocier un nouveau agenda à mettre en application d’ici 2020.
Les Sciences prédisent que sans des actions concrètes, dans cette période d’avant 2020, le pari de limite le réchauffement terrestre à 1,5 ° C ou 2 ° C risque d’être foulé aux pieds. Or, Le porte-parole du groupe Africain Seyni Nafo, craint que ce rêve risque de ne pas devenir réel faute de financement.
“Les engagements récents au Fonds vert pour le climat ne sont qu’une petite première étape. 2,4 milliards de dollars par année n’est point suffisant comparé au besoin du moment et nous sommes encore loin pour confirmer que nous aurions la somme de 100 milliards de dollars promis pour 2020.
Lima devrait donc être assez clair et dégager les rôles de chaque acteur : Qui donne quoi, à hauteur de combien pour espérer une augmentation de combien “s’interroge Seyni Nafo
Le négociateur juridique en chef pour le compte de l’Afrique Xolisa Ngwadla, de son cote rappelle que le mandat unique de Durban pour la négociation d’un accord à conclure en 2015 à Paris doit être appliqué au plus avant 2020 .
“L’objectif global de limiter les Co2 a 2C pose beaucoup de risques pour l’Afrique. Le GIEC a montré que les mesures d’adaptation substantiels sont nécessaires en Afrique pour assurer la sécurité alimentaire et soutenir le développement durable», a déclaré Ngwadla.
Il a ajouté, que compte tenu de ces risques, l’adaptation doit être au centre de l’accord post-2020 et que l’Afrique a besoin de beaucoup plus de transferts de la finance et de la technologie.